Merci à Lili et à Béatrice pour leurs petits messages sur mon blog, en veille depuis Noël... Voilà qui me remotive à le reprendre, moi qui craignais qu'il n'intéresse plus vraiment personne...

Lili, le collage du verre demande un colle spéciale. Je suis habituellement une adepte de la superglue, mais elle n'est pas efficace sur le verre (sans compter que la superglue a aussi tendance à attaquer le plastique... Mais bon... Je n'ai pas encore trouvé de colle spéciale bijoux à prise aussi rapide, et je ne suis pas très patiente...).

Pour le verre j'utilise tout simplement de la colle à bijoux, qui donne des résultats intéressants bien que pas toujours d'une solidité à toute épreuve ; mais il faut être patient pour la prise, et maintenir les deux parties tant que la colle n'est pas sèche... La colle à bijoux s'achète dans les boutiques de loisirs créatifs (personnellement je l'achète sur le marché). Par son conditionnement et sa consistance, elle ressemble à la colle liquide "hue" qu'on peut acheter dans les grandes surface, mais je ne sais pas si la composition est la même.

J'ai aussi tenté le pistolet à chaud, mais là j'avoue que je n'ai pas réussi à trouver le bon coup de main pour déposer les filaments de colle ailleurs que sur mes mains et sur mes vêtements. Depuis je suis interdite de colle à chaud, et mon mari, qui s'occupe du linge à la maison, reste vigilant... ! (PoôôôooovrePoôôôooovre de moi... !!!!)

En même temps, je ne suis pas une grande spécialiste des colles, donc si quelqu'un de plus compétent passe par là, je lui laisse le soin de me compléter ou de me corriger....

Béatrice, je sais que nous avions déjà discuté de mes difficultés à trouver des supports de bagues à un prix raisonnable... C'est ce qui m'avait d'ailleurs conduite à fabriquer les miens. Merci pour ton lien, le prix est en effet intéressant, bien que les supports conviennent plutôt à des doigts d'enfants (et tu connais mon gabarit !).

J'ai remarqué que le vendeur de loisirs créatifs du marché de Cherbourg en vend de temps en temps, selon les arrivages. Quand il est approvisionné, j'en trouve à supports plats et à supports incurvés, à raison de 3 ou 4 supports pour 1,50 à 2 euros. Ça reste imbattable par rapport aux tarifs absolument prohibitifs habituellement pratiqués. Et sans frais de port !

J’aime beaucoup cette petite bague, qui me fait penser à un univers médiéval/fantastique un peu sombre.

Tadam !!!

Cette bague tout en collage fait partie de mes infidélités aux boutons de mercerie. Deux perles carrées plates en nacre sont collées en quinconce sur un support de bague plat. Une perle biseautée en pierre semi-précieuse est ensuite fixée dessus, et pour finir est couronnée d’une perle de métal en forme de rose.

Une bague bien voyante, dans des tonalités un peu baroques, et dont la petite feuille me fait un peu penser à une aigrette. Cette bague a d’ailleurs déjà un peu vécu, le vernis est donc un peu parti sur le dessus... Ce qui ne m’empêche pas de vous la montrer.

Il s’agit d’un gros bouton de manteau. Du fil câblé est enfilé dans de grosses rocailles rouge et noir et dans une perle feuille en verre rouge. Le tout est ensuite passé dans les trous d’un petit bouton de nacre ovale vert posé sur l’envers (ben oui, je trouve ça plus joli), puis dans les trous du bouton de manteau.

Un aller-retour avec le fil câblé permet de maintenir le tout sur un support de bague de récupération. Un point de colle sur le support de bague permet de consolider le tout.

Désolée pour celles qui ont déjà vu mes trésors, pas de nouveauté pour elles… Je souhaite publier d’abord les anciennes avant de mettre les nouvelles en ligne. D’autant que je n’ai pas encore eu vraiment l’occasion de photographier les petites dernières. Pas suffisamment de soleil (les meilleures photos sont prises à la lumière naturelle), ou pas suffisamment de temps… Bref toujours quelque chose qui ne va pas !

La bague ci-dessus est réalisée à partir d’un bouton de résine récupéré, décapé (d’où son état un peu rugueux) et surmonté d’une arche en fil de fer dans lequel sont glissées quelques rocailles et une perle semi-précieuse. L’arche est enfilée et collée dans les trous du bouton, lui-même fixé sur un support de bague à encoller.

Le tout est plutôt discret et convient à de petites mimines. Contrairement aux miennes !

Je n'avais rien publié depuis les vacances, je suis enfin de retour ! Voici donc un de mes petits bébés, tout en explosion de gouttelettes !

Et vu la méto en cours depuis… bientôt 2 ans, en tout cas sur Cherbourg où l’hymne national est en passe d’être remplacé par le bon vieux « chantons sous la pluie », je suis en pleine actualité...

Les perles se mélangent et bougent sous la main. Bref, une de mes bagues anti-stress habituelles. Mais finalement je dois être d’un tempérament assez zen : mes bagues, je les crée, je les aime mais je ne les porte pas ! Cherchez l’erreur ?

Les perles gouttes sont montées en breloques, puis réunies par du fil de pêche sur un bouton en résine au contour marron et transparent au milieu. Le tout est fixé sur de mes supports de bague maison !

Qu'en pensez-vous ?

Allez savoir pourquoi, cette bague me fait penser à un clown en grande parure…

Alors que je devais avoir 6 ou 7 ans, un cirque est venu s’installer sur le parking du supermarché. J’ai oublié de préciser que ma famille habitait en pleine ZUP, alors quoi de plus central qu’un parking de supermarché ?

Sous une toile de tente rouge, des animaux qui tournaient en rond, une dame en maillot de bain sur une balançoire et deux clowns dans des habits trop grands qui se bottaient les fesses en criant très fort. J'étais fort perplexe... Qu'est-ce qui, dans cette affaire, était censé susciter un tel intérêt ?

Moi... Ce qui allumait des étoiles dans mes yeux... C'étaient les tirettes à l'extérieur du cirque. Une pièce, et je plongeais dans les délices du «Plaisirs d’offrir». Ou plutôt du plaisir de m'offrir ! Un bien maigre butin en réalité : petit jouets, objets publicitaires à peine déguisés… Mais c’était quand-même un trésor qui me faisait rêver rien qu’à le contempler. Un peu comme mes bagues aujourd'hui...

Du fil câblé est enfilé dans une rocaille argentée, puis les deux bouts du fil sont passés en même temps dans la grosse perle artisanale afin de la maintenir à un bouton marron. Du fil de fer est ensuite entortillé entre la perle et le bouton.

Le support de bague est maintenu au bouton grâce au fil câblé, renforcé d’un point de colle.

Encore une bague simplement réalisée à partir d’un seul bouton, tout de strass pour celui-là, récupéré sur… un vieux jean. Mais oui !

A Cherbourg, il y a le port militaire, et le port de pêche, et le port de plaisance, et le port de commerce, et la gare maritime… Et la mer. Évidemment. Et des plages.

Plages de sable fin, plages de galets… A chaque escale ses trésors. Celle-ci, ses délicats coquillages. Celle-là, ses galets ronds d’une palette infinie, du gris de l’océan au pourpre du crépuscule… Telle autre enfin ses copeaux verts, blancs et orangés de verre poli.

Fructueux retour d’une improbable pêche…

Du fil de fer et un strass sont collés sur un galet, lui-même collé sur un bouton en acrylique vert. Le tout est fixé sur un support de bague.

J’ai dû manquer de hochets quand j’étais petite, je ne vois pas d’autre explication possible. Les bagues que je préfère sont en effet celles qui bougent, qui s’entrechoquent et qui font du bruit. Une vraie gamine !

Une nouvelle bague hochet donc, mais un hochet XXL : bref à ma mesure !

Le support de base est un morceaux de pendentif récupéré sur un vieux collier, surmonté d’un bouton de nacre vert.

Des perles de verre montées en breloques sont ensuite rassemblées sur le dessus de la bague, avec du fil câblé sur lequel sont enfilées des rocailles vertes.

Un anneau avec support à encoller est enfin fixé sur le tout.

J’adore l’esprit baroque. Un univers tout à la fois moderne, mi-gothique mi-médiéval, empli d’excentricité et de mystère… et me voilà transportée bien loin du quotidien !

Cette bague finalement très simple est composée de deux boutons superposés.

Du fil de fer passé entre les trous des boutons les maintient avec le support de bague, également réalisé en fil de fer. Le fil repasse ensuite sur le dessus, en forme de spirale sur laquelle sont enfilées des rocailles blanches et noires.